| Une Bannière de la 
              Sainte Vierge
 Voici une ancienne bannière en soie blanche, peinte et décorée 
              avec goût, dite bannière de la Sainte Vierge. 
              Elle a beaucoup servi lors des processions de dévotion faites 
              au monastère en l’honneur de Marie, notre céleste 
              et immaculée Mère.
 Au Cérémonial des Sœurs Adoratrices du Précieux 
              Sang , de l'année 1897, livre qui porte l'approbation de 
              Mgr L.-Z. Moreau, évêque de St-Hyacinthe, nous extrayons 
              les détails suivants :  "Aux processions qui ont pour but d'honorer Marie Immaculée, 
              la bannière de la Sainte Vierge sera portée en tête 
              de la procession par une religieuse…
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          | A toute procession de dévotion, on observe l'ordre suivant 
              : Après la récitation du Veni Sancte Spiritus et l'Ave 
              Maria, la maîtresse de chœur donne le signal…puis 
              les chanteuses commencent ce qu'elles doivent chanter, en même 
              temps que la procession se met en marche. Les deux maîtresses 
              de chœur avancent les premières, d'un pas lent; la porte-bannière 
              et celles qui tiennent les rubans viennent ensuite; deux autres 
              sœurs marcheront de chaque côté portant des chandeliers; 
              puis toutes les religieuses suivent, portant un cierge allumé, 
              s'il y a lieu.-( C’est à dire que l’on doit porter 
              des cierges à toutes nos processions liturgiques, excepté 
              à celle des rameaux : donc, aux processions du saint Sacrement 
              et des saintes Reliques; de plus à celle de l'Immaculée 
              Conception, et à toute procession où l' obscurité 
              du local y obligerait.)
 Dès que la procession est rendue à l'oratoire – 
              ou à l'une des stations – on interrompt le chant pour 
              dire une prière spéciale; puis, en reprenant la procession, 
              on poursuit la pièce de chant interrompu, ou on en commence 
              un autre. Puis, on retourne au chœur dans le même ordre 
              qu'on en est sorti….Rendue à sa place, chacune attend 
              le signal pour s'agenouiller. Enfin, l'officiante ( ou la présidente 
              ) termine la procession par le ‘Sub tuum'...etc." (Cette 
              prière à Marie, daterait du troisième siècle 
              de l’ère chrétienne.) - Un auteur a appelé le Sub tuum la ‘prière 
              express’. N’est-elle pas tout indiquée pour nos temps modernes?
 Voici donc le motet ‘Sub Tuum’ traduit 
              en français
 
              
                | «Nous nous 
                  réfugions sous votre protection, sainte Mère de Dieu;
 
 Ne rejetez pas les prières
 que nous vous adressons dans nos besoins,
 
 mais délivrez-nous toujours
 des dangers qui nous environnent,
 
 O Vierge glorieuse et bénie ! Amen.»
 
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 |  Ajoutons une belle pensée de Mère Catherine-Aurélie 
              du Précieux Sang, notre aimée Fondatrice, en date 
              du 7 octobre 1875. (Cf.– Volume 1, p.389) 
              
                | " L'AVE MARIA de l'Ange, prononcé 
                  avec ferveur, a des charmes irrésistibles qui entraînent
 aux pieds de la Mère du Verbe divin."
 
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