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MISE en PARALLÈLE
L’Eucharistie source et sommet de la vie et de la mission de l’Église
Extraits de l’exhortation apostolique Post-synodale apostolique Sacramentum Caritatis du PAPE BENOÎT XVI Extraits choisis des écrits Mère Catherine-Aurélie du Précieux-Sang (Aurélie Caouette)

Benoît XVI

1 - «Dans le pain et le vin sous les apparences desquelles le Christ se donne à nous... c’est la vie divine tout entière qui nous rejoint»

2 - «Sacrement de l’amour, la sainte Eucharistie est le don de Jésus lui-même, nous révélant l’amour infini de Dieu pour tout homme».

3 - «En instituant l’Eucharistie, Jésus anticipe et intègre le Sacrifice de la croix et la victoire de la Résurrection. Dans le même temps il se révèle comme le véritable Agneau immolé

4 - «Dans le cadre des relations entre l’Eucharistie et les différentes vocations ecclésiales resplendit le témoignage prophétique des personnes consacrées».

5 - «Ce dont le monde à besoin, c’est l’amour de Dieu, c’est de rencontrer le Christ et de croire en Lui. Une Église authentiquement eucharistique est une Église missionnaire

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«NOËL, c’est la prise de possession des âmes par Jésus, c’est le triomphe de son Sang et de sa vie sur la vie humaine.»

«O Eucharistie ! Sang Mystérieux, amour de Jésus dans le tabernacle sacré, que tu es grand, que tu es grand, que tu es bon».

«Le prêtre doit être avec Jésus une même victime... Le prêtre qui chaque jour se plonge dans le Sang de l’Agneau, qu’il doit être pur, qu’il doit être saint !

«Oh ! la vierge épouse du Christ, doit s’élever au plus haut degré de pureté, puisqu’elle doit avoir avec Lui des rapports étroits, s’asseoir à sa table».

«UNE VICTIME D’AMOUR ne peut trouver le repos que dans le blessures d’amour de Jésus crucifié».


ÉDUQUER LES JEUNES À LA JUSTICE ET À LA PAIX

Éduquer les jeunes à la justice et à la paix, c’est le thème choisi par le Pape Benoît XVI pour thème de la journée mondiale de la paix du 1er janvier 2012.

Qui n’a pas rêvé d’un monde meilleur où règne la justice et la paix? La vie de chacun est profondément marquée par la société dans laquelle il vit; l’être humain est un être social, et la communauté dans laquelle il vit ne doit pas seulement l’aider à obtenir sa subsistance, mais son bien-être et l’épanouissement de sa personne.

Cela a de quoi nous surprendre, mais l’article 1er de la déclaration universelle des droits de l’homme s’énonce ainsi : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Dans la société, chacun doit avoir le souci de partager la tâche de former et de conserver un ordre social juste et humain. Il y existe des principes à la base de la vie sociale de l’homme : ne pas s’enrichir cupidement aux dépens des autres; partager sa richesse au profit des pauvres et des affligés; se soucier des besoins urgents des familles et des victimes des incendies, des cataclysmes et des séismes.

L’éducation à la justice fait partie intégrante de l’éducation chrétienne. Sans la justice, il ne peut y avoir de paix. On dit que l’amour vient d’une décision; je pense qu’il en est ainsi de la justice. C’est un devoir pour les parents de conscientiser très tôt leurs enfants à la justice et à la paix, et cela par leurs propos et leur exemple de comportement et de service désintéressé. Cette éducation à la justice doit être libératrice, pratique et continue, tout en tenant compte des droits et libertés.

Dans l’éducation des jeunes gens, nous devons insister sur les moyens de poursuivre la paix, en assurant à tous la sécurité, le respect de la justice et la garantie des droits. La justice ne devrait pas s’obtenir par la violence et la guerre, mais par l’entente et la paix et des lois conformes aux exigences morales et au bien commun.

Les jeunes sont tenus de promouvoir le bien commun; c’est ainsi qu’ils pourront amener le pouvoir civile (les gouvernements) à tenir compte de leurs opinions afin que ce pouvoir s’exerce dans la justice, et que les lois soient conformes aux exigences morales et au bien commun.

Il est important en toute justice que les jeunes prennent part aux tâches domestiques, puisqu’ils font partie d’une même famille. Le jeune qui prend l’habitude de ranger sa chambre tous les matins, finira bien par tout ranger sans se forcer.

Attention! Je vous parle de devoirs, à une époque où l’on ne parle que de droits. Dans notre liberté, nous pouvons même prendre la décision de renoncer à nos droits pour venir en aide à quelqu’un dans le besoin; c’est alors que la liberté atteint un niveau supérieur.

De nombreux jeunes se soucient de l’environnement... l’écologie leur tient à cœur : ils ne veulent pas, par exemple, qu’on épuise les richesses non renouvelables sans se soucier des générations futures.

Lorsque les jeunes ont la maturité voulue pour décider de leur profession, et de l’éducation exigée pour la poursuivre, ils peuvent exercer les droits assumés jusque là, pour eux, par leurs parents. La société civile doit alors s’occuper de l’éducation de ces jeunes en reconnaissant le fait qu’ils sont des membres libres et égaux de la société.

La justice et la paix sont aussi des valeurs chrétiennes. Dans les béatitudes, Jésus déclare bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés…Bienheureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. De plus, dans Rm 14, 17-19, s. Paul nous affirme que le Royaume de Dieu en est un de justice, de paix et de joie dans l’Esprit Saint.

La paix ne peut être que le fruit de la justice et de l’amour, et pour y parvenir, l’humanité a besoin d’un profond revirement du cœur et de l’esprit pour le souci des autres par le partage de la richesse et le retour à Dieu. Les chrétiens, d’une façon spéciale, ont le devoir d’apporter l’Esprit du Christ dans la vie sociale, comme témoins de Celui qui est venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité.

R. St-Laurent
diacre





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