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Témoignage de Jacqueline Adom

Bonjour à tous et toutes,

Il me fait plaisir de partager un peu de mon vécu spirituel avec vous. Au début de mon cheminement on m’enseignait à prier le chapelet, à lire la Bible et à aller à l’eucharistie et ce tous les jours, si possible. C’est ce que je me suis efforcée de faire.

Jusqu’en 2007, nous avions la chance d’avoir un prêtre à temps complet dans notre paroisse. Cela m’a permis de connaître d’autres personnes qui partageaient ma foi. C’est ainsi que j’ai connu une associée des Soeurs Adoratrice du Précieux Sang.

Celle-ci nous témoignait les bienfaits d’être dans ce groupe, combien vos enseignements sont enrichissants, chaleureux et que ça l’aidait dans son cheminement.

C’est ainsi que moi et trois autres paroissiennes ont adhérés à vos rencontres et nous en sommes très heureuses.

Lors de nos premières rencontres avec les soeurs adoratrices du Précieux Sang, ce que j’ai apprécié d’une façon particulières; c’était ma rencontre personnel. Cet échange m’a apporté beaucoup de réconfort et permis de mieux comprendre la spiritualité de Mère Catherine-Aurèlie. Maintenant avec le SITIO, ça m’amène à la recherche de Dieu et à me fait grandir, aussi j’avance plus en profondeur dans ma foi.

Lors de mon engagement comme adoratrice laïque du Précieux Sang, on nous avait expliqué que nous participions nous aussi à toutes les grâces que la communauté reçoit.

Aussi j’ai senti le soutien et l’appartenance d’une belle et grande famille.

Je suis choyée d’être l’une des vôtres. Votre chaleur m’aide à me relever et à avoir CONFIANCE EN JÉSUS qui m’aime et vous aime tant.

Votre soeur en Jésus,

Johanne Adam

Johanne Adam

Le saint frère André

On aura tout vu? On aura tout dit ? En ce qui concerne le Frère André… Pas sûr!

Samedi le 16 octobre 2010, je me suis rendue à l’Oratoire St-Joseph du Mont-Royal pour assister à la Sainte Messe, suivie de la Vigile de prières qui dura toute la nuit et qui se termina le lendemain matin à 4 heures par la Sainte Messe de la Canonisation du Frère André, diffusée en direct de Rome, sur écran géant. Tout cela se passait dans la Crypte. Quelle joie j’ai ressentie dans mon coeur lorsque, pour la toute première fois j’ai entendu ces mots : « Saint Frère André.» Le Pape Benoît XVI venait tout juste de déclarer Saint, ce cher ami des malades et des pauvres . J’étais si heureuse qu’on ait gardé son titre de FRÈRE ! Quand, à pleins poumons, mon cri a retenti dans l’assemblée, je me suis soudainement rappelée toutes les grâces que j’avais reçues par l’intercession de l’humble Frère André et celle de St-Joseph, Il faut dire que j’adressais toujours mes prières aux deux, en même temps.

Mon amitié avec le Frère André a commencé quand j’ai eu mes 16 ans. Le jour même de mon anniversaire, au mois de février, alors qu’il faisait – 40 degrés, je m’étais rendue en autobus à l’Oratoire, suppliant et le Frère André et St-Joseph , de me trouver un amoureux avec qui je pourrais me marier et fonder une famille. Tout cela en étant heureuse, bien sûr. Un mois et demi après, je fréquentais celui qui est maintenant mon époux.

Lors des fréquentations qui ont tout de même duré quatre ans, j’ai subi un grand choc émotif qui m’a menée à une énorme dépression et à des nuits blanches horribles pendant une longue année. Comme je ne voulais pas m’engourdir avec des médicaments, j’ai préféré me rendre à l’Oratoire St-Joseph et demander à mes deux nouveaux amis, ma guérison. C’est dans les larmes et les supplications que je me suis frotté les tempes avec de l’huile de St-Joseph, afin de guérir mes états d’âme. Je suis tombée grandement malade par la suite au point de frôler la mort. C’est pas que j’avais été oubliée, mais j’ai compris que je devais, par cette maladie physique, entrer en mon cœur et découvrir que pour revenir à la santé, je devais pardonner tout en ayant la foi. Après avoir fait une démarche de pardon véritable, je suis revenue non seulement à la vie physique, mais aussi spirituelle.

Dans mon esprit a surgi un autre souvenir. Celui où un de mes oncles a été, lui aussi guéri. Il avait quatre ans et ne pouvait pas marcher car il avait une paralysie des jambes. Ma grand-mère qui était enceinte, avait pris le tramway pour l’amener à l’Oratoire. Elle entra dans le bureau où le Frère André accueillait les gens. En la voyant, il lui dit : «Que venez-vous faire ici ?» Et elle de répondre : «Mon garçon a les jambes paralysées. Je viens pour qu’il soit guéri.» Il lui dit : «Allez-vous en chez vous et si vous avez confiance, dans 3 ou 4 jours, il fera ses premiers pas.» Et il a marché comme il l’avait dit. Elle avait beaucoup la foi, ma grand-mère.

Un jour je lisais que plusieurs autres miracles avaient été accomplis par l’intercession du Frère André, il y a un cas qui m’a particulièrement frappée. C’est celui d’un homme qui n’avait pas pu obtenir sa guérison parce qu’il était en état d’adultère. C’est comme si notre part à nous, c’était de demander et de croire, bien sûr. Mais aussi d’éviter le péché grave ou mortel, comme on dit. Il arrivait que le Frère André demandait aux gens de se confesser avant de consulter pour être guéris.

Beaucoup d’années se sont écoulées depuis mes 16 ans. Je suis toujours mariée au même homme et nous avons quatre enfants. Depuis plusieurs années, je vais chanter les louanges du Seigneur, les mercredis matin, dans la Crypte, à ce même Oratoire, dans le cadre des célébrations eucharistiques, et je demande à Dieu, à St-Joseph et au Saint Frère André, par cet humble moyen qu’est le chant, d’entrer avec eux dans tous les coeurs de ces chers pèlerins et de continuer cette belle mission de guérison du corps, bien sûr, mais surtout celle de l’âme et du cœur. Cher Saint Frère André, pour terminer, voici ce que le St-Esprit a inspiré à mon petit cœur.

S alut
T oi, petit

F rère aux yeux
R ieurs !
E coute et accepte les chants de
R econnaissance qui
E manent de nos cœurs, cher

A mi de
N otre Saint et
D oux patron, Joseph.
R emercie Dieu
É ternellement pour tout.

Saint Frère André, je t’aime, XXX

Louise Cardin
A.L.P.S.

 
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